Avant-propos
Introduction
Chapitre 1. RAISON ET CONTINU
I. Naissance de la raison
Le point de départ Zénonien
II. Les étapes du discontinuisme
Les premiers succès du discontinuisme
La crise du discontinuisme (XVIIIe siècle)
Réactions des philosophes: vers une restauration du continuisme
III. Restauration du continuisme aux XIXe et XXe siècle
Le continuisme en mathématiques
Le continuisme dans les sciences expérimentales
Le continuisme dans les sciences humaines
IV. Vers une épistémologie continuiste
Interprétation scientifique du « continuisme »
Le statut proprement philosophique de l’épistémologie continuiste
La restauration de l’épistémologie continuiste
Chapitre 2. CONTINU ET ALTÉRITÉ
I. Caractéristiques du continu
Les premières options
Rappel concernant l’identité
Caractère conventionnel de l’affirmation identitaire. Sa liaison avec l’épistémologie du discontinu
II. Le continu et l’exigence d’altérité
Appréhension des premiers caractères de l’altérité
Approches rationnelles de l’altérité
Diverses formes d’altérité
Le distinct
Le multiple
Des formulations négatives de l'altérité : le contraire, le contradictoire et l'opposé
Analyse approfondie de l’altérité
Le Contraire
Le Contradictoire
L'Opposition
La Différence
III. Des confusions à éviter. Un ordre à respecter
IV. Dialectique et altérité
L’exercice de la pensée dialectique en général
La caractéristique essentielle de la dialectique chez Hegel
Étude critique de la pensée dialectique chez Hegel
V. Les « vecteurs » propres de l’altérité
Chapitre 3. ALTÉRITÉ ET MOUVANT
I. Altérité et altération
II. De l’altération au mouvant
III. L’appréhension du mouvant : difficultés épistémologiques
Rappel historique
Réactions de la pensée moderne : Descartes, Leibniz, Kant
Réactions hostiles au mouvant (XVIIe siècle)
Positions plus « ouvertes » de Leibniz et Kant (XVIIe-XVIIIe siècle)
IV. Réactions de la pensée dialectique face au mouvant
Place du mouvement par rapport à la « forme dialectique » de la pensée chez Hegel
Analyse de la notion de mouvement chez Hegel
V. La pensée moderne face au mouvant
L’accueil des sciences
La pensée mathématique face au mouvant
La pensée scientifique (physique-chimie) face au mouvant
La recherche biologique face au mouvant
L’accueil de la pensée philosophique moderne à l’épistémologie du mouvant
Les précurseurs
Les initiateurs au XIXe siècle
Plaidoyer décisif pour le mouvant chez Bergson
VI. La référence radicale au mouvement comme « mode de pensée » chez Bergson
L’incapacité naturelle de l’intelligence rationnelle à appréhender le mouvant
Redécouverte du mouvant comme réalité première
VII. Caractéristiques propres du mouvant
1re thèse : le mouvant est « indivisible »
2e thèse : il y a des « mouvements réels »
3e thèse : « Toute division de la matière en corps indépendants, aux contours absolument déterminés, est une division artificielle »
4e thèse : « Le mouvement réel est plutôt le transport d’un état que d’une chose »
VIII. Propriétés du mouvant, d’après Bergson
Le mouvant est tenu pour « hétérogène »
Le mouvant est tenu pour « qualitatif »
Le mouvant est tenu pour « créateur »
IX. Notions acquises
Chapitre 4. MOUVANT ET QUALITÉ
I. Le mouvant échappe-t-il à la quantité ?
Qu’est-ce que la quantité ?
Y a-t-il des caractéristiques quantitatives dans le mouvant ?
II. De la quantité à la qualité, enquête historique
Constats premiers
Réactions analytiques aux XVIIIe et XIXe siècles
Kant et le problème de la qualité
Hegel face au problème de la qualité
Redécouverte de la priorité de la qualité aux XIXe et XXe siècles
Cournot et la primauté de la qualité
Les philosophes français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle
Bergson retient le primat de la qualité
III. Le mouvant se subordonne à la qualité
Révélation du sens commun
Observations sur le mouvant en mathématique
Le mouvant dans les sciences physiques modernes
La qualité dans les sciences biologiques modernes
La qualité reconnue au mouvant par les philosophes
IV. Analyse de la qualité
Caractéristiques de la qualité
Quantité intensive et qualité
Caractéristiques propres de la qualité
Chapitre 5. QUALITÉ ET DIFFÉRENCE
I. Insertion de la qualité dans la différence
II. Exploration de la différence par la pensée philosophique
Réactions de l’Antiquité et du Moyen-Âge face à la différence
Réactions de la pensée moderne face au problème de la différence
Descartes
Position de Leibniz : l’épistémologie des « indiscernables »
Position de Kant face à la Différence
Réactions de Hegel face à la Différence
Position de Nietzsche, à l’égard de la Différence
Position de Gabriel Tarde face à la Différence
Position de Bergson face à la Différence
Position de Heidegger face à la Différence
Position de Freud face à la Différence
III. La différence dans la pensée scientifique moderne
Référence de la pensée mathématique à l’épistémologie de la différence
Référence des sciences physiques à l’épistémologie de la différence
Référence de la biologie à l’épistémologie de la différence
Référence des sciences humaines à l’épistémologie de la différence
IV. Caractéristiques propres de la différence
V. Comment penser la différence ?
Chapitre 6. DIFFÉRENCE ET TEMPORALITÉ
I. De la différence à la temporalité : enquête expérimentale
II. Différence et temporalité : analyse philosophique
III. Le statut épistémologique de la temporalité
La temporalité dans son expression psychologique
Le statut épistémologique de la temporalité sous sa forme catégoriale
IV. Vers un statut ontologique du temps
Le temps doit s’inscrire dans les structures mêmes de la conscience
Éléments d’une ontologie du temps
Analyses originales de Heidegger
Apports de l’interprétation épistémologique du temps
Chapitre 7. TEMPORALITÉ ET PÉRIODICITÉ
I. La temporalité prend-elle la forme d’un continu homogène ou hétérogène ?
Approche des principaux caractères de temporalité
Le continuum du temps se révèle-t-il homogène, ou hétérogène ?
II. Analyse de la temporalité comme continu hétérogène
Le temps au regard de la pensée mathématique
La temporalité dans le champ des sciences physiques
La temporalité dans le monde biologique
III. Découverte des rythmes qui marquent la temporalité
Repérage des rythmes dans le monde mathématique et scientifique
Repérage des rythmes dans le monde humain
IV. Approche philosophique du constat des rythmes
La notion de rythme
Origine des « ralentissements » dans les mouvements
V.Signification épistémologique des rythmes du temps
Chapitre 8. PÉRIODICITÉ ET CONSTANTES
I. Les fondements rationnels de la « méta-temporalité », révélés par l’expérience des « constantes »
II. Les constantes dans l’observation mathématique et scientifique
Les constantes dans le domaine des mathématiques
Les constantes dans le domaine des sciences physiques
Énoncé du problème à partir des analyses d’Aristote
Remise en cause des conceptions traditionnelles par les théories quantiques
Une nouvelle conception de la réalité
Les constantes dans le domaine de la biologie
Les « constantes » dans les sciences humaines
III. La signification des « constantes » physiques et sociales au regard de l’analyse philosophique
Enquête sur les réactions enregistrées
Analyse des « ressemblances » entre phénomènes, fondement des « constantes »
Chapitre 9. CONSTANTES ET NATURES
I. L’hypothèse de la « méta-rationnalité »
Des constats à faire
La méta-rationalité ne contredit pas la rationalité classique, mais la dépasse
Gabriel Tarde et la théorie des « possibles »
Le débat sur la légitimité d’une « méta-rationalité »
II. L’hypothèse d’un double plan de rationalité
La pluralité des « plans de rationalité »
Le plan de la « rationalité phénoménale »
Le plan de la « rationalité nouménale »
Vers une redécouverte des « constantes » ou « natures »
Les premières formulations de la notion de « nature »
Maintien de l’explication « créationniste » sous une forme plus nuancée
L’appel à une explication historiciste
Position prise par le bergsonisme
III. Une conception nouvelle des « constantes » tenues pour des « natures »
IV. Vers une harmonisation entre les plans de rationalité logique et méta-logique
Première forme : la rationalité des concepts
Vers une inscription de la pensée dans le temps
La conversion des « émergences » en « natures »
V. Une exploration ultime des « plans de rationalité »
Chapitre 10. « NATURES » ET ÊTRE
I. Conditions de l’exploration du champ de la « méta-rationalité »
II. Quel contenu noologique donner à cette méta-rationalité ?
III. Rôle de ce plan supérieur de « méta-rationalité », où se situe le logos ?
IV. Du logos à une nouvelle compréhension de l’Être
Position du problème
Les voies du « silence métaphysique » dans l’approche d’une transcendance épistémologique
Quelques-uns des « aperçus ultimes » aux limites du champ épistémologique
Conclusion RAISON, DIFFÉRENCE, TEMPS ET ÊTRE
I. Un bilan : les étapes de l’évolution du savoir
II. Justification de la formule « ontologie de la différence »
III. Des développements encore possibles
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