Date d'ajout : samedi 24 juin 2006
par Patrick Etoughe Anani
Mon impression du livre de Margain, Jean "Le livre de Daniel. Commentaire Philologique du Texte Araméen" est que, comme la plupart des auteurs qui datent le livres de Daniel au temps des Maccabées, il le font sur la base d'un antisupernaturalisme tel qu'il est adopté par la haute critique (ex., L. Berthold; Eichhorn). Il ne fait que reprendre et poursuivre le scepticisme et deistique point de vue du rationaliste philosophe Porphyre. Mon impression est aussi que si le livre devait être daté si tard, c.a.d dans la période de dominance grecque, pourquoi alors si peut de mots (appartenant au domaine musicologique; cf. Dan 3:5) son présent tandis que plus de 30 mots de l'ancienne Perse sont plus ou moins présent dans le livre (voir Maximilien Ellenbogen, Loan Words in the Old Testament). L'auteur de "Le livre de Daniel. Commentaire philologique du texte araméen" semble ignorer le fait que déjà, le philosophe Grecque Alcaebos de Lesbos (6 s. a.v. J.C) mentions dans un de ces fragments qu'il y avait déjà une présence Grecque dans l'armee babylonienne.
Aussi, il semble ignorer le fait que l'Araméen de Daniel diffère des documents Araméens tel que "Genesis Apocryphon" (compose au deuxième siècle) de la première Cave, qui est un exemple clair comment l'Araméen de Daniel est différend de l'Araméen du temps de Maccabées. Par exemple, le "Genesis Apocryphon" montre un ordre des mots existant dans l'Araméen de l'Ouest. En effet, la particularité est la tendance de placer le verbe au tout début de la proposition, alors que Daniel tend de le placer a une position plus éloigné dans la proposition (le phénomène existe aussi en Akkadien). Même des erudits comme E. Y. Kutscher, ont reconnus que l'Araméen de Daniel est définitivement d'un type oriental, non occidental (E. Y. Kutscher, Review of Aramaic Documents of the Fifth Century B.C. by G. R. Driver (Oxford: Clarendon Press, 1957)) s'il était comme bcp de critique suppose une oeuvre d'époque maccabéenne que l'on peut dater avec assez de précision des années 165-164. L'auteur ignore aussi qu'il a déjà été démontré sur la base de la morphologie, grammaire, syntaxe et même du vocabulaire que Daniel ne peut pas être date si tardivement (voir par ex., Gleason L. Archer, "The Aramaic of the Genesis Apocryphon Compared with the Aramaic of Daniel," In New Perspectives on the Old Testament, ed. J. Barton Payne (Waco, TX: Words, 1970)).
En plus a considérer même l'Hébreu de Daniel, il est trop différend de l'Hébreu du 2 s. av. JC de Qumran. Je crois qu'une meilleure considération, non biaisé des evidences linguistique ne permet pas a mon avis de dater l'Araméen hors de son vrai milieu, qui devrait se situés à Babylone au VIè siècle avant J.-C.