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TH n°019 LE CHRÉTIEN DEVANT LA SOUFFRANCE. ÉTUDE SUR LA PENSEE DE JEAN CHRYSOSTOME

TH n°019 LE CHRÉTIEN DEVANT LA SOUFFRANCE. ÉTUDE SUR LA PENSEE DE JEAN CHRYSOSTOME

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Date d'ajout : mardi 18 juillet 2017

par J. MOSSAY

1974

La collection « Théologie historique » fondée par le cardinal Daniélou et dirigée par le prof. Ch. Kannengiesser présente des monographies ou des synthèses plus vastes relevant et précisant, dans la tradition théologique du christianisme, des repères susceptibles d'éclairer au regard de l'histoire, le sens des mutations contemporaines. Le titre du livre de M. E. Nowak indique l'intérêt porté au problème actuel de la souffrance auquel se heurte la pensée humaine depuis toujours, et l'objet de cette monographie entièrement consacrée à la pensée de Jean Chrysostome.
L'introduction rappelle que Jean Chrysostome a personnellement expérimenté la souffrance. Il a souvent parlé de la souffrance à ses auditeurs et à ses correspondants, bien qu'il n'ait pas écrit de traité sur la souffrance : ce sont les circonstances historiques de son époque, la vie des chrétiens et leurs besoins, aussi bien que la situation personnelle de l'écrivain qui ont servi de cadre à ses réflexions sur le sujet. La souffrance ne s'est pas posée comme un problème purement spéculatif, isolé des réalités concrètes.
M. Nowak dépouille l'œuvre littéraire de Jean Chrysostome et présente la synthèse de ses idées sous trois aspects : philosophique, théologique et moral. À ces trois aspects de la pensée de Chrysostome correspondent les trois chapitres du livre de M. Nowak. Dans le premier, celui-ci présente les opinions fausses attaquées par Chrysostome et la solution qu'il propose au problème philosophique de l'absurdité de la souffrance: le mal ne vient ni de Dieu ni du démon, l'homme lui-même est à l'origine du mal: une faculté naturelle, que Chrysostome appelle la décide librement de la conduite bonne ou mauvaise de l'homme, et celui-ci doit s'affliger et souffrir à cause du seul mal qui porte atteinte à son unique bien, la valeur morale (p. 57-83). Le chapitre deuxième présente l'aspect théologique de la souffrance : comment l'auteur voit la souffrance en relation avec la réalité divine et le Christ. L'analyse de deux aspects du mystère de Dieu, « économie » et « providence », souligne que la souffrance elle-même est ordonnée à une bonne fin par une sage direction divine.
Le chapitre troisième considère l'aspect moral, c'est-à-dire l'appréciation de la souffrance basée sur le critère moral selon que l'homme est pécheur ou juste : pourquoi le « méchant » souffre-t-il ? Pourquoi le « juste » souffre-t-il ? Le type d'argumentation de Chrysostome permet d'observer que sa position est celle d'un moraliste, et que sa doctrine situe la souffrance ainsi que l'humanité, répartie en deux groupes : celui des « méchants » et celui des « justes », dans la perspective d'un ordre dont la transgression offense Dieu et appelle des sanctions. Dans le cas des « méchants » et des « justes », la souffrance sert cet ordre moral.
Le style est simple, clair et facile. Plusieurs index - notamment un index des mots grecs - couronnent l'ouvrage, qui fait honneur à la collection dirigée par le P. Ch. Kannengiesser ainsi qu'au P. G. Dumeige et à Mlle A.-M. MaIingrey, les maîtres dont se recommande M. E. Nowak.


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